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Si nous avons admiré la justice se manifestant dans les comportements du Prophète (paix et salut à lui) évoqués dans les pages précédentes
Si nous avons admiré la justice se manifestant dans les comportements du Prophète (paix et salut à lui) évoqués dans les pages précédentes, nous admirerons plus encore ses prises de position lorsqu’il s’agissait de juger des différends entre un musulman et un non-musulman. La justice n’admettait pour lui aucune restriction et ne tenait nullement compte de la religion des personnes, de leur appartenance ethnique ou tribale ni des intérêts en jeu, ni d’aucune autre motivation ou relation liée à la vie de ce monde.
Les exemples de telles prises de position sont nombreux dans la vie du Prophète (paix et salut à lui).
Citons l’exemple d’un vol commis par un musulman appartenant à une tribu des Ansâr, les Banû Ubayraq ibn Zafar ibn al-Hârith, nommé dans un récit Ta`ma ibn Ubayraq et dans un autre Bashîr ibn Ubayraq. Cet homme avait volé une cuirasse à l’un de ses voisins musulmans nommé Qatâda ibn an-Nu`mân. La cuirasse était dans un sac contenant de la farine : la farine coulant par une déchirure du sac laissa une traînée jusqu’à sa maison. Puis l’homme cacha la cuirasse chez un juif nommé Zayd ibn as-Samîn. On chercha la cuirasse chez Ta`ma et il jura par Allah qu’il ne l’avait pas prise : les propriétaires de la cuirasse dirent alors qu’ils avaient vu la trace de la farine à l’entrée de sa maison. Comme il jurait son innocence, ils le laissèrent et suivirent la trace de la farine jusque chez le juif. Ils trouvèrent la cuirasse chez lui. Le juif dit alors : « C’est Ta`ma ibn Ubayraq qui me l’a envoyée ! » Les Banû Zafr (le clan de Ta`ma) allèrent trouver le Prophète (paix et salut à lui) et lui demandèrent de défendre leur compagnon. Le Prophète (paix et salut à lui) avait l’intention de punir le juif, lorsqu'Allah lui révéla ces versets de la sourate an-Nisâ’ (Les femmes) : « Nous t’avons révélé le Livre avec la Vérité, afin que tu juges entre les hommes d’après ce qu'Allah t’a montré. Ne te fais pas l’avocat des traîtres. Demande à Allah Son pardon, car Il est Pardonneur, plein de miséricorde. Ne prends pas la défense de ceux qui se trahissent eux-mêmes ! Allah n’aime pas les traîtres et les criminels, qui cherchent à se cacher des hommes mais ne se cachent pas d'Allah : Il est avec eux lorsqu’ils tiennent en secret des propos qui Lui déplaisent. Rien de ce qu’ils font n’échappe à Allah. Vous voilà plaidant leur cause ici-bas : qui plaidera leur cause auprès d'Allah le Jour de la résurrection ou pourra leur venir en aide ? Celui qui commet une mauvaise action et se fait du tort à lui-même, puis implore le pardon d'Allah, trouvera auprès de Lui pardon et miséricorde. Celui qui commet une faute ne la commet qu’à son propre détriment : Allah est Omniscient et Sage. Celui qui commet un péché ou une faute et en accuse un innocent se rend coupable d’une infamie et d’une faute manifeste. » (sourate 4, an-Nisâ’, versets 105-112).[1]
Le Prophète (paix et salut à lui) avait cru que c’était le juif le voleur en raison des preuves qui semblaient l’accuser, mais la révélation l’informa du contraire. Bien loin de cacher quoi que ce soit de qui s’était passé, il proclama alors haut et fort que le juif était innocent et que le voleur était un musulman !
Or, une telle démarche n’est pas chose facile. Celui qui était ainsi innocenté n’appartenait-il pas à un groupe qui s’était ligué pour traiter l’islam de mensonge, pour comploter contre lui, pour médire sur le Prophète (paix et salut à lui) et pour tenter de diviser son camp ? Malgré tout cela, un tel passif n’aurait nullement suffi à justifier qu’un juif soit accusé à tort.
Cette accusation mettait en cause un musulman d’une tribu des Ansâr, avec tout le prestige dont ceux-ci jouissaient ! Ils avaient accueilli et soutenu le Prophète (paix et salut à lui), ils étaient ses proches et ses intimes.[2] Ils étaient les habitants du territoire musulman, les soutiens grâce auxquels l’Etat musulman avait été fondé. Tout cela, cependant, ne justifiait pas que l’un des leurs soit disculpé s’il avait volé, même si c’était au détriment d’un juif.
En outre, cette situation donnait aux juifs une occasion supplémentaire de porter des accusations contre les musulmans : les musulmans volaient, ils accusaient des innocents, ils s’unissaient pour défendre quelqu’un qui avait commis une injustice, ils mentaient. Les juifs avaient là une occasion dorée pour poursuivre leurs attaques contre la communauté musulmane.
Malgré toutes ces conséquences, il fallait absolument rétablir la vérité et faire régner la justice.
Il ne s’agissait pas seulement d’innocenter un homme et d’en accuser un autre. Comme l’explique Sayyid Qutb, « Ce qui était en jeu, c’était l’éducation de cette nouvelle communauté, afin qu’elle apprenne à assumer ses responsabilités de gérance de la terre et de direction de l’humanité. Or, pour que la communauté puisse assumer la gérance de la terre et guider l’humanité, elle devait comprendre la voie unique qu’il lui appartenait de suivre, une voie supérieure à tout ce que l’humanité connaissait. Cette voie devait se réaliser dans la vie quotidienne de la communauté, jusqu’à remodeler profondément sa nature même et la débarrasser de toute faiblesse humaine, de toute trace du temps de l’ignorance. Jusqu’à ce que la justice soit le seul critère de jugement, au-delà de toutes les considérations terrestres, de tous les intérêts immédiats apparents, de toutes les circonstances auxquelles les gens accordent de l’importance et dont ils ne peuvent se détacher ! »[3]
Demandons-nous une fois encore, si de tels comportements se retrouvent dans l’histoire d’autres nations que la nation musulmane ! Quel dirigeant sur terre a poursuivi la vérité avec autant d’opiniâtreté que le Prophète (paix et salut à lui), a été autant attaché à la recherche et à la mise en œuvre de la justice, et s’est montré aussi tolérant et aussi digne de confiance dans ses relations avec ceux qui ne suivaient pas sa religion ?
Il faut encore remarquer, à propos du récit ci-dessus, que le musulman qui avait commis le vol – et accusé le juif – faisait partie des hypocrites ; son hypocrisie est apparue au grand jour après cet incident, comme l’indique ce récit rapporté par at-Tirmidhî d’après Qatâda ibn an-Nu`mân : « Il y avait parmi nous un clan nommé les Banû Ubayraq, Bishr, Bashîr et Mubshir. Bashîr était un hypocrite qui récitait des vers se moquant des Compagnons du Prophète (paix et salut à lui), et que répétaient certains Arabes. Il disait alors : untel a dit ceci, untel a dit cela. Lorsque les Compagnons du Prophète (paix et salut à lui) entendaient ces vers, ils disaient : ‘Par Allah, c’est ce scélérat qui dit ces vers’, et ils disaient : ‘C’est Ibn al-Ubayraq.’ C’était des gens fort pauvres, aussi bien avant qu’après leur conversion à l’islam. A Médine, les gens se nourrissaient de dattes et d’orge. Quand quelqu’un était aisé et que des chameliers ramenaient du froment de Syrie, il en achetait pour lui-même, mais nourrissait ses dépendants de dattes et d’orge. Une telle livraison arriva de Syrie et mon oncle Rifâ`a ibn Zayd acheta une charge de farine de froment et la mit de côté dans une chambre haute qui contenait des armes : une épée et une cuirasse. Quelqu’un s’introduisit chez lui, perça le plancher de la chambre haute et prit la nourriture et les armes. Le matin venu, mon oncle Rifâ`a vint me dire : ‘Cette nuit, on s’est introduit chez nous et on a percé notre chambre haute : on a emporté notre nourriture et nos armes. Nous menâmes notre enquête dans le voisinage et on nous dit : ‘Nous avons vu les Banû Ubayraq allumer leur feu cette nuit, cela ne peut être que pour faire cuire votre nourriture.’ Tandis que nous interrogions les gens du voisinage, les Banû Ubayraq dirent : ‘Par Allah, votre homme ne peut être que Lubayd ibn Sahl’ (un homme de notre clan connu pour sa vertu et sa religion). Lorsque Lubayd entendit cela, il sortit son épée et s’exclama : ‘Moi, je volerais ? Par Allah, cette épée vous atteindra si vous ne tirez pas ce vol au clair.’ Ils répondirent : ‘Tu n’es bien sûr pas en cause.’
Nous continuâmes à interroger le voisinage jusqu’à ce que nous soyons certains qu’ils étaient ceux que nous cherchions. Mon oncle me dit : ‘Fils de mon frère, si tu allais parler de cela au Prophète (paix et salut à lui) ?’ – Qatâda poursuit : J’allai donc trouver le Prophète (paix et salut à lui) et je lui dis : ‘Il y a parmi nous des gens indigents qui ont percé une chambre haute de mon oncle Rifâ`a ibn Zayd et qui ont pris ses armes et ses provisions : qu’ils nous rendent nos armes, quant aux provisions nous n’en avons pas besoin.’ Le Prophète (paix et salut à lui) répondit : ‘Je vais m’occuper de cette affaire.’ Lorsqu’ils apprirent cela, les Banû Ubayraq allèrent parler à l’un d’eux, un nommé Asîr ibn `Urwa. Des membres du clan allèrent ensemble trouver le Prophète (paix et salut à lui) et lui dirent : ‘Messager d'Allah, Qatâda ibn an-Nu`mân et son oncle ont proféré sans preuve des accusations de vol contre des gens d’une de nos familles, pourtant musulmans et vertueux.’ – Qatâda relate : J’allai parler au Prophète (paix et salut à lui), et il me dit : ‘Vous avez accusé de vol sans preuve des gens musulmans et vertueux.’ Je rentrai chez moi, me disant que j’aurais mieux fait d’accepter la perte d’une partie de mes biens plutôt que d’en parler au Prophète (paix et salut à lui). Mon oncle Rifâ`a vint me demander ce que j’avais fait, et je lui relatai ce que le Prophète (paix et salut à lui) avait dit ; il répondit : ‘C’est d'Allah que vient le secours.’ Peu après, une révélation coranique descendit : ‘Nous t’avons révélé le Livre avec la Vérité, afin que tu juges entre les hommes d’après ce qu'Allah t’a montré. Ne te fais pas l’avocat des traîtres.’[4]
Après avoir reçu cette révélation coranique, le Prophète (paix et salut à lui) récupéra les armes et les rendit à Rifâ`a. Qatâda relate : Lorsque je rapportai les armes à mon oncle, un vieillard devenu aveugle à l’époque préislamique, dont la conversion à l’islam ne me paraissait pas très ferme, il me dit en recevant les armes : ‘Fils de mon frère, il est sur la voie d'Allah.’ Je sus alors qu’il était authentiquement musulman. Lorsque les versets furent révélés, Bashîr rejoignit les idolâtres et s’installa chez Salâqa bint Sa`d ibn Sumayya. Allah révéla alors : ‘Quiconque se sépare du Prophète après avoir eu pleine connaissance de la bonne direction, et suit une voie autre que celle des croyants, Nous l’abandonnerons au sort qu’il s’est choisi et Nous le précipiterons dans la Géhenne : quelle détestable fin ! Allah ne pardonne pas qu’on Lui associe quiconque, mais Il pardonne les péchés moindres à qui Il veut. Celui qui associe un autre à Allah est certes dans un égarement profond.’[5] Lorsque Bashîr s’installa chez Salâqa, Hassân ibn Thâbit composa des vers satiriques contre cette dernière. Elle prit alors la selle de Bashîr et, l’emportant sur sa tête, alla la jeter dans la plaine, puis elle lui dit : ‘Tu m’as apporté les vers de Hassân ? Tu ne m’as pas amené de bien.’ »[6] Selon certains récits, il aurait fui à La Mecque en reniant l’islam et y serait mort.[7]
Si dans ce cas, le jugement juste a été émis en faveur d’un juif contre un musulman à la foi chancelante, ce n’était pas les doutes sur la foi du musulman qui le justifiaient : le même jugement aurait été émis quel que fût le coupable, car les enseignements de l’islam n’accordent de privilège à personne et le Prophète (paix et salut à lui) ne favorisait aucunement ses amis et ses proches.
Cette vérité apparaît encore plus clairement dans le récit suivant, d’un incident entre un juif et un éminent Compagnon très proche du cœur du Prophète (paix et salut à lui), Jâbir ibn `Abdallâh ibn Harâm (qu'Allah l’agrée).[8] Ce Compagnon avait, dans son enfance, participé au second pacte d’al-`Aqaba[9] avec son père `Abdallâh ibn Harâm (qu'Allah l’agrée)[10] et participé à toutes les batailles à partir de celle d’Uhud ou de la suivante.[11]
Jâbir ibn `Abdallâh (qu'Allah l’agrée) rapporte le récit suivant : « Il y avait à Médine un juif qui me prêtait de l’argent sur mes dattes jusqu’à la récolte. (Jâbir possédait la palmeraie sur le chemin de Rûma.) Une année, elles tardèrent à mûrir. Le juif vint me trouver à l’époque de la récolte pour réclamer son dû. N’ayant rien pu récolter, je lui demandai un délai jusqu’à l’année suivante, mais il refusa. Le Prophète (paix et salut à lui) l’apprit et dit à ses Compagnons : ‘Venez, allons demander au juif d’accorder un délai à Jâbir.’
Ils vinrent me trouver dans ma palmeraie et le Prophète (paix et salut à lui) se mit à parler au juif, qui répondait : ‘Abû al-Qâsim, je ne lui accorderai pas de délai.’
Voyant cela, le Prophète (paix et salut à lui) se leva et se mit à se promener parmi les palmiers ; ensuite il revint lui parler, mais le juif refusa de nouveau. J’apportai quelques dattes fraîches que je posai devant le Prophète (paix et salut à lui). Il les mangea puis me demanda : ‘Où est ton lieu de repos, Jâbir ?’ Je le lui indiquai et il me dit : ‘Installe-moi une natte à cet endroit.’ Je la lui installai et il y dormit puis se réveilla. Je lui apportai une autre poignée de dattes : il en mangea puis il se leva et parla à nouveau au juif, qui refusa encore une fois. Il se leva et se promena à nouveau parmi les palmiers, puis il me dit : ‘Jâbir, récolte et paie ta dette.’ Il assista à la récolte. J’eus assez de dattes pour rembourser ma dette et il m’en resta. J’allai trouver le Prophète (paix et salut à lui) et je l’en informai. Il dit alors : ‘Je témoigne que je suis le Messager d'Allah.’ »[12]
Dans cet épisode étonnant, Jâbir ibn `Abdallâh (qu'Allah l’agrée) emprunte de l’argent à un juif et, lorsque arrive le moment de payer sa dette, il n’a pas de quoi rembourser. Il demande au juif d’attendre un an de plus afin de pouvoir le rembourser (Jâbir faisait partie des pauvres endettés), mais celui-ci refuse, insistant pour être remboursé à l’échéance prévue. Jâbir ibn `Abdallâh informe le Prophète (paix et salut à lui) de la situation et lui demande d’intercéder pour lui auprès du juif. Le Prophète (paix et salut à lui) accepte et va trouver cet homme, accompagné de certains de ses Compagnons, pour demander un délai pour Jâbir. Jâbir nous dit que le Prophète (paix et salut à lui) s’est mis à parler au juif : cela suggère qu’il a discuté longuement pour le convaincre d’accorder le délai demandé, mais le juif a refusé catégoriquement : « Abû al-Qâsim, je ne lui accorderai pas de délai. »
Dans cet épisode, un ami proche du Prophète (paix et salut à lui), c’est-à-dire du dirigeant politique de Médine tout entière, est en contentieux avec un habitant de Médine, le juif, à qui il demande de lui accorder un délai pour le paiement de sa dette, sans chercher à l’esquiver. Le Prophète (paix et salut à lui) en personne intercède en sa faveur, mais le créancier ne veut rien entendre. Malgré cela, le chef de l’Etat islamique et des musulmans et le Messager du Seigneur de l’univers (paix et salut à lui) n’a pas contraint ce juif à accepter son intercession !
Le Prophète (paix et salut à lui) n’a pas craint de perdre la face devant ceux qui observeraient la scène, pas plus qu’il ne s’est laissé influencer par son affection pour Jâbir ibn `Abdallâh (qu'Allah l’agrée), ni par l’hostilité manifestée par les juifs aux musulmans dans le passé. Il n’a tenu compte d’aucune de ces considérations, mais il a uniquement cherché à appliquer la solution la plus juste.
Le juif était dans son droit, la dette devait être acquittée, le créancier refusait l’intercession : il fallait donc payer la dette et rendre justice au créancier non musulman, même aux dépens d’un éminent Compagnon fils d’un autre éminent Compagnon.
Voilà le véritable islam…
Ce n’était pas là un effort particulier ou un geste de la part du Prophète (paix et salut à lui) : ce n’était que l’application naturelle des principes de la religion.
Allah dit : « Ô vous qui croyez ! Soyez fermes dans la pratique de la justice, témoins devant Allah même à votre détriment et à celui de vos parents et de vos proches. Qu’il s’agisse d’un riche ou d’un pauvre, Allah leur porte plus d’intérêt que vous-mêmes. Que les passions ne vous détournent pas de la justice. Mais si vous refusez de témoigner ou si vous vous dérobez, Allah est parfaitement informé de ce que vous faites. »[13]
La compassion pour la pauvreté de Jâbir ne pouvait nullement justifier un jugement en sa faveur au détriment du juif.
Ash-Shawkânî[14] écrit dans Fath al-qadîr en commentaire du verset : « Qu’il s’agisse d’un riche ou d’un pauvre » : « Si le personnage mis en cause par le témoignage est riche, on ne l’épargnera pas en raison de sa richesse et de sa capacité à procurer des avantages ou à nuire et on n’évitera pas de témoigner contre lui. Si ce personnage est pauvre, on ne l’épargnera pas par bienveillance ou compassion pour sa pauvreté, évitant ainsi de témoigner contre lui. »[15]
[1] Rapporté par at-Tirmidhî d’après Qatâda ibn an-Nu`mân (3036) : selon lui, c’est un hadîth isolé. Rapporté par al-Hâkim (4/385-388) qui dit que c’est un hadîth authentique selon la norme de Muslim non cité par les deux cheikhs. Confirmé également dans Tuhfat al-ahûdhî d’Ibn al-Munzir et Abû ash-Shaykh al-Asbahânî. Voir at-Tabarânî dans son Tafsîr 4/260, al-Qurtubî dans son Tafsîr 3/327, Ibn Kathîr dans son Tafsîr 1/731, ash-Shawkânî dans Fath al-qadîr 1/771, le Tafsîr d’al-Baghawî 1/283, le Tafsîr d’al-Baydâwî 1/248, Tafsîr al-jalâlayn 1/120, al-Wajîz d’al-Wâhidî 1/287, le Tafsîr d’Abû as-Sa`ûd 2/229, ad-Dur al-manthûr d’as-Suyûtî 2/671, le Tafsîr d’anNasafî 1/246, Rûh al-ma`ânî d’al-Alûsî 5/140, Zâd al-masîr d’Ibn al-Jawzî 2/190, at-Tahrîr wat-tanwîr d’Ibn `Ashûr 1/1021, et Ma`ânî al-qur’ân d’an-Nahâs.
[2] Sur l’usage de ces termes par le Prophète (paix et salut à lui) pour désigner les Ansâr, voir Ibn Hajr, Fath al-bârî, 7/121.
[3] Sayyid Qutb, Fî zilâl al-qur’ân, 2/753.
[4] Sourate 4, an-Nisâ’, verset 105.
[5] Sourate 4, an-Nisâ’, versets 115-116.
[6] Rapporté par at-Tirmidhî (3036) ; selon Abû `Isâ, c’est un hadîth isolé ; considéré comme bon par al-Albânî.
[7] Ibn Kathîr : Tafsîr al-qur’ân al-`azîm, 2/406-407 ; ar-Râzî, Mafâtîh al-ghayb 5/369.
[8] Jâbir ibn `Abdallâh ibn Harâm prit part au second pacte d’al-`Aqaba avec son père alors qu’il était enfant et participa à dix-huit campagnes du Prophète (paix et salut à lui). Il a rapporté beaucoup de traditions. (Ibn `Abd al-Barr, al-Istî`âb 1/292, Ibn al-Athîr, Asad al-ghâba 1/351, Ibn Hajr, al-Isâba, titre 1022).
[9] Ibn al-Athîr, Asad al-ghâba 3/241.
[10] `Abdallâh ibn Harâm as-Salamî al-Ansârî était un notable qui avait pris part à al-`Aqaba puis à la bataille de Badr. Il fut le premier musulman tué à la bataille d’Uhud et fut enterré dans la même tombe que `Amr ibn al-Jumûh. Voir Ibn `Abd al-Barr, al-Istî`âb 3/84 et Ibn Hajr, al-Isâba titre 4836.
[11] Ibn al-Athîr, Asad al-ghâba, 3/241.
[12] Al-Bukhârî, Livre des aliments, chapitre : « Les dattes fraîches et sèches » (5128).
[13] Sourate 4, an-Nisâ’, verset 135.
[14] Muhammad ibn `Alî ash-Shawkânî (1172-1255 H) grandit au Yémen et apprit la grammaire, la conjugaison, l’exégèse et le droit, et devint une référence dans les sciences de l’ijtihâd. Il a écrit entre autres Nayl al-awtâr et Fath al-qadîr. Voir : al-Qanûjî, Abjad al-`ulûm 3/201.
[15] Ash-Shawkânî, Fath al-qadîr al-jâmi`bayna fannay ar-riwâya wad-dirâya min `ilm at-tafsîr 1/790.
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