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La Tunisie frappée en son cœur. Une attaque terroriste de grande ampleur a secoué la capitale tunisienne mercredi 18 mars
La Tunisie frappée en son cœur. Une attaque terroriste de grande ampleur a secoué la capitale tunisienne mercredi 18 mars. Vers midi, des hommes armés, habillés en tenue militaire, ont attaqué le musée du Bardo, le plus grand musée tunisien, situé à proximité de l’Assemblée nationale. Ils auraient tenté de forcer l'entrée du Parlement, sans succès, avant de s'attaquer aux touristes.
L'Assemblée nationale a été rapidement évacuée. Outre les députés, le ministre de la Justice, des juges et plusieurs cadres de l'armée se trouvaient sur place, a rapporté la députée d’Ennahdha Sayida Ounissa sur Twitter. Ils étaient auditionnés dans le cadre de l'examen du projet de loi portant sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent.
Le bilan officiel du ministère de l’Intérieur, annoncé par le chef du gouvernement Habib Essid, fait état de 19 morts, dont 17 touristes. Il s'est ensuite alourdi pour atteindre 22 morts, dont 20 touristes. Plus de 35 blessés ont été dénombrés, dont des Français. La prise d’otage a pris fin vers 15h30 après l’assaut des forces de sécurité. Deux des trois assaillants ainsi qu'un policier ont été tués.
Le président français François Hollande a dit la « solidarité de la France » avec la Tunisie lors d’une brève conversation téléphonique avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. Celui-ci a assuré aux Tunisiens une déclaration dans la journée.
« Le terrorisme touche aujourd’hui – et ce n’est pas un hasard – un pays qui représente l’espoir dans le monde arabe. L’espoir de paix, l’espoir de stabilité, l’espoir de démocratie. Cet espoir doit vivre », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui fait part « au peuple tunisien tout entier l’amitié profonde et la solidarité de la France ».
L'attaque terroriste n'a pour le moment pas été revendiqué mais il s'agit du plus grave attentat recensée en Tunisie depuis celle qui a visé la synagogue de la Ghriba à Djerba, en avril 2002. L'attentat, commis et revendiqué par Al-Qaïda, avait fait 21 morts.
Sourcesaphirnews
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